étoile rennes sport

Chers supporters, Si la planète URB est relativement jeune au sein de sa galaxie (créée en 2009), elle ne cesse de grandir, d’attirer et de rayonner grâce à ses satellites. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous retrouver en son sein : la salle Colette Besson et pourtant chacun d’entre nous partage une histoire unique avec l’URB. Cette chronique a pour but de vous raconter ces histoires le plus fidèlement possible. Beaucoup d’acteurs gravitent autour du club, il pourra donc s’agir d’un supporter, d’un bénévole, d’un joueur, d’un dirigeant ou encore d’un membre institutionnel ou politique. On est tous à même de faire briller l’URB. Bienvenue dans l’univers de l’URB. 

Corentin • 28 ans • Militaire 

Mes premiers pas avec l’URB

Mes premiers pas avec l’URB remontent à 2012. Je suis alors jeune étudiant en STAPS à Rennes 2. Basketteur depuis mes 5 ans, je choisis naturellement le sport de James Naismith (inventeur du basketball) dans le cadre de ma formation universitaire. Le professeur de basket pour l’année à venir n’est autre que Pascal Thibaud (actuel coach de l’URB). Les cours se passent bien et je comprends qu’il souhaite placer Rennes sur la carte du basket professionnel français. A cette période, je suis content de pouvoir assister aux matchs de N1 et de découvrir des joueurs expérimentés (Kabir El Pene, Saïd Ben Driss ou encore Alex Okafor). Je me prends au jeu et regarde toutes les émissions d’URBTV, notamment « Pick & Roll » afin de mieux connaître les joueurs. Nous ne sommes qu’en 2012 et pourtant 2 jeunes joueurs sont déjà alignés sur les feuilles de match (Lucas Fontaine, actuel meneur de l’URB et l’emblématique Philippe Gautier). Cette volonté de faire grandir les jeunes en les intégrant au sein de l’équipe 1 perdure (Lucas Fontaine, Joffrey Sclear et Tyron Minfir font partie de l’effectif 2021/2022). En tant que supporter, j’en suis très fier. L’URB véhicule également des valeurs que je partage : le respect, l’ambition, la convivialité et la fidélité. Le club assume un rôle social sur le bassin rennais via ses deux satellites : URB dans la cité et URB solidaire. A titre d’exemple, l’URB organise des évènements permettant aux jeunes des quartiers populaires de découvrir le centre-ville. Les joueurs peuvent être amenés à animer des cycles basket dans les écoles primaires ou à rendre visite à des enfants au sein de centres de rééducation. L’URB a également toujours soutenu le projet phare de Kabir El Pene, YaThi’Breizh, une association qui lutte pour l’environnement, l’éducation, la santé et le sport dans la région de Thiès au Sénégal. J’ai souvenir d’avoir assisté à plusieurs matchs aux couleurs du Sénégal (cf photo), de reverser un montant du billet pour cette association, de voir des danses africaines à la mi-temps et de voir Kabir et ses coéquipiers heureux. Ce sont des soirées que l’on n’oublie pas.

« Mon cadeau d’anniversaire est tout trouvé : un billet d’avion Cardiff – Paris pour le weekend et la place pour aller voir l’URB à Bercy ».

Mon lien avec l’URB

Dès la saison suivante (2013-2014), je décide de m’abonner avec un de mes meilleurs amis dans la tribune ouest. C’est un plaisir de pouvoir assister à tous les matchs. D’ailleurs, ils passent en priorité devant mes études de droit et les soirées, les copains sont prévenus, il faudra attendre la fin du match pour me voir. Malheureusement, mes études avancent et je pars vivre à Cardiff puis à Paris et enfin à Mont-de-Marsan, loin de la salle Colette-Besson. Durant toutes ces années, j’ai toujours porté mon tee-shirt de l’URB lors de mes différents entraînements. En 2015, lorsque je suis parti de Rennes, le rôle ô combien important de mon beau-père a débuté : photographier et m’envoyer chaque article de Ouest-France sur l’URB. C’est toujours le cas de nos jours et je l’en remercie. En parallèle, je suis les résultats avec intérêt et regarde tous les reportages en lien avec le club. Cette passion pour l’URB me pousse à suivre les débriefings des matchs de N1 sur ProAmMedia. Cela me permet d’obtenir des informations sur les équipes adverses que l’URB va affronter. Mes dates de retour à Rennes coïncident toujours avec la possibilité d’aller voir jouer l’URB à domicile, c’est devenu un rituel et ce n’est pas près de changer. J’en profite toujours pour inviter ma famille et mes amis (même ma grand-mère de 92 ans est venue à Colette Besson et avait apprécié, cf photo). Si le travail m’a définitivement éloigné de Rennes, je reviens toujours avec plaisir à la salle Colette Besson pour voir l’échauffement, m’installer derrière le banc de l’URB pour écouter Pascal et Bastien lors des temps mort, aller manger une galette saucisse grâce aux bénévoles du club mais aussi et surtout pour encourager l’équipe et vivre le match à fond.

Mon évènement marquant avec l’URB

Mon évènement marquant remonte à 2016, année où j’étudie à Cardiff au Pays de Galles. La saison est belle et nous parvenons à nous hisser en finale de la coupe de France face à Kayserberg. La finale a lieu à Paris le samedi 30 avril 2016, 4 jours avant mon anniversaire or j’ai cours le vendredi matin et le lundi suivant. Je ne peux absolument pas louper cette finale, c’est certainement un des moments les plus forts vécus par l’URB depuis sa création. En tant que supporter, il est de mon devoir de me rendre à Bercy. Je suis alors étudiant, faire un aller-retour en avion Cardiff – Paris n’est pas donné. Mon cadeau d’anniversaire est tout trouvé : les billets d’avion et la place pour aller voir le match. Je me rappelle être arrivé seul à la salle Bercy puisque l’ensemble des supporters de l’URB arrivaient en bus. Il ne m’a pas fallu longtemps pour sympathiser avec bon nombre d’entre eux. Quel bonheur de voir jouer l’URB dans une si grande salle avec un tel enjeu. Nous avons malheureusement perdu la finale mais j’en garde un excellent souvenir.

Mon joueur de l’URB

Les saisons passent mais un joueur m’a tout particulièrement marqué : Kabir El Pene. Notre ancien pistolero (7 saisons sous le maillot noir et blanc) et actuel ambassadeur de l’URB, un homme au grand coeur, apprécié de tous. Si le basket est un sport où la compétition règne, il reste une aventure humaine avant tout. Kabir nous le rappelait et l’URB lui doit beaucoup. Les proverbes de Kabir m’ont également marqué, du moins ceux de sa grand-mère comme il avait coutume de dire. Parmi eux, j’ai toujours retenu « Si les araignées mettent ensemble leurs toiles, elles peuvent piéger un éléphant ». L’entraide et l’humain prédominent et l’URB l’applique à travers chaque recrutement. Des hommes au service d’un projet et non l’inverse. J’ai également en mémoire le hook de Saïd Ben Driss, les dunks de Ludovic Negrobar, les contres d’Omar Sall, les shoots à 3 points de Vukan Zivkovic et de Philippe Gautier, le shoot derrière la planche de Karim Kittar, les lancer-francs avec la planche de Nemenja Marinkovic, la défense individuelle d’Edouard Esneu-Deuguet, la vista de Perica Mitic et j’en passe.

Mon souhait avec l’URB

Si je souhaite avant toute chose le maintien de l’URB cette saison au sein de la N1, j’aimerais que l’ensemble des matchs de l’URB à domicile soient retransmis et commentés dans un futur proche. Cela permettrait à la communauté URB des 4 coins de la France et du monde de suivre les matchs de notre équipe de coeur.

Ma photo de l’URB

Le 17 mars 2018 lors de la rencontre de championnat N2 URB / PORNIC.
J’ai choisi cette photo pour plusieurs raisons :
• Au premier plan, on retrouve mon joueur préféré de l’URB : Kabir El Pene.
• Au second plan, figure le coach Pascal Thibaud en tenue traditionnelle sénégalaise puisque le match était en l’honneur de l’association Yathi’Breizh.
• Enfin, au troisième plan, derrière Joffrey Sclear et Tony Houeix, on retrouve mon frère à ma gauche (veste verte) et ma grand-mère à ma droite.
• L’emplacement est stratégique, on est derrière le banc de l’URB, mon emplacement favori.

Sportivement,

Corentin