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Chers supporters, Si la planète URB est relativement jeune au sein de sa galaxie (créée en 2009), elle ne cesse de grandir, d’attirer et de rayonner grâce à ses satellites. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous retrouver en son sein : la salle Colette Besson et pourtant chacun d’entre nous partage une histoire unique avec l’URB. Cette chronique a pour but de vous raconter ces histoires le plus fidèlement possible. Beaucoup d’acteurs gravitent autour du club, il pourra donc s’agir d’un supporter, d’un bénévole, d’un joueur, d’un dirigeant ou encore d’un membre institutionnel ou politique. On est tous à même de faire briller l’URB. Bienvenue dans l’univers de l’URB. 

Lucas 26 ansArchitecte et joueur à l’URB

Mes premiers pas avec l’URB

J’ai débuté le basket à l’âge de 4 ans au club de Mordelles (commune située dans la petite couronne rennaise) et ce jusqu’à mes 12 ans. Déterminé à l’idée de progresser, j’ai décidé de rejoindre le club de l’Avenir de Rennes. Il faut également dire que mes parents travaillaient juste à côté de la salle de l’Avenir, ce qui simplifiait l’aspect logistique. De plus, je connaissais déjà un des joueurs de l’effectif : Jarod Rousseau.

L’année suivante, j’ai rejoint l’Union Rennes Pacé Basket (URPB, l’ancienne union jeunes de l’URB) et j’y suis resté 4 ans dont 2 années en U18 France. J’avais envie de continuer de progresser et Christophe Bouëtel (ancien coach de l’URB) souhaitait intégrer des jeunes au groupe d’entraînement des séniors de l’URB, qui évoluait alors en N3. J’ai rejoint le groupe à cette occasion et j’y ai rencontré des amis pour la vie. J’ai ensuite effectué une saison en N3 à Montfort pour me confronter au niveau sénior, j’avais alors 17 ans. Dans les faits, j’étais simplement prêté puisque je m’entraînais une seule fois par semaine avec Montfort et le reste de la semaine avec l’URB qui évoluait en N2.

L’ambiance du groupe URB était excellente, j’ai été très bien intégré par Saïd Ben Driss, Edouard Esneu-Doguet, Omar Sall, Youen Garel, Louis Trohel ou encore Olivier Lamotte.

De 2013 à 2020, j’ai joué pour l’URB avant de finalement revenir à l’été 2021. J’ai tout de même effectué 12 matchs lors de la saison 2020/2021. Je n’ai donc jamais vraiment quitté l’URB depuis 12/13 ans. Et évidemment, cette année, l’aventure continue.

« C’est autant une histoire de sport que de rencontres humaines et d’amitiés qui tiennent des années, et des années après. »

Mon lien avec l’URB

Après autant d’années passées au club et malgré mon jeune âge, j’ai ce sentiment “bizarre” d’être l’un des tauliers de l’équipe et d’être le plus vieux joueur en termes d’ancienneté au club. Ce lien qui m’unit au club est forcément très fort, je l’ai vu évoluer au fil des années (de la N3 à la N1).

Comme je le disais précédemment, j’ai également fait des rencontres pour la vie. Arrivé jeune, Saïd Ben Driss, Edouard Esneu-Doguet et Omar Sall ont été de véritables grands frères pour moi. Je suis d’ailleurs toujours en contact avec eux. Philippe Gautier et Joffrey Sclear sont de vrais amis de longue date. J’ai également un lien d’amitié très fort avec Anthony Prugnières et Ludovic Negrobar avec qui j’ai pu fêter de nombreuses fois nos victoires dans le centre-ville de Rennes.

Je note une véritable identité à l’URB dans la mesure où le club s’efforce de faire éclore les jeunes et de les conserver. A titre d’exemple, lors de notre match contre Kaysersberg en mai dernier, aucun joueur de leur effectif n’avait joué la finale de la coupe de France de 2016 à Bercy alors que Joffrey Sclear et moi-même étions présents à l’époque. Parmi les différentes équipes de N1, l’URB fait partie des clubs qui mise sur la jeunesse.

Mon évènement marquant avec l’URB

Il faut remonter au 18 février 2012 lors de la 19e journée de N2. Ce soir-là, la salle Colette Besson accueille pour la première fois le bouillant derby bretillien entre l’URB et Vitré. Auparavant, l’URB jouait à l’Espace des 2 Rives dans le centre de Rennes.

La salle était pleine à craquer, les supporters donnaient de la voix, l’ambiance était toute aussi électrique que le match puisqu’il y a eu une double prolongation.

Au terme de cette rencontre, l’URB l’a emporté 105 à 99 avec notamment un duel d’anthologie entre le Rennais Bernard Mpoye (29 points) et le Vitréen Tony Housieaux (30 points). Je n’avais que 16 ans et cela reste le plus beau match de l’URB que j’ai vu de mes propres yeux.

Mon joueur de l’URB

Si j’ai déjà cité mes deux modèles à savoir Saïd Ben Driss et Edouard Esneu-Doguet, je vais m’attarder sur ce dernier.

C’est le capitaine de toujours, celui qui a toujours été présent pour nous motiver (même en dehors du sportif), qui nous a permis de prendre du recul sur de nombreuses situations. Il était un véritable exemple, un travailleur acharné. C’est la personne qui véhicule le mieux les valeurs du club, celles qui sont à la base de l’ADN du club : combativité, fraternité, solidarité et convivialité. Il n’hésitait à chanter dans le vestiaire pour mettre une bonne ambiance au sein du groupe.

Depuis peu, il est impliqué dans la formation des jeunes de l’URB. Je le verrais bien prendre en charge une équipe au plus haut niveau.
Désormais, j’essaie de transmettre aux plus jeunes, notamment à Tyron Minfir, les valeurs qu’Edouard nous a transmises par le passé.

Mon souhait avec l’URB

L’objectif est clair, je souhaite que l’URB accède à la PRO B dans un futur proche.

Bien évidemment, j’aimerais avoir la chance de vivre cette expérience en tant que joueur. Ce serait un rêve de passer de la N2 à la PRO B avec son club de cœur.

A l’heure actuelle, le club est sur la bonne voie. Nous disposons d’un coach, d’un adjoint et d’un préparateur à temps plein, d’une très belle salle de basket et d’une salle de musculation. Nous avons une aide pour la préparation mentale et pour notre nutrition. Toutes les conditions sont réunies au niveau purement sportif. Les bénévoles font un travail remarquable pour le club et je les en remercie.
A présent, il reste à structurer davantage le club au niveau extra sportif afin de passer un cap et d’envisager sereinement la PRO B.

Ma photo de l’URB

 

J’ai choisi ces deux photos pour plusieurs raisons :

  • Elles démontrent la joie de partager de vrais bons moments dans la victoire (en bas) comme dans la défaite (en haut).
  • C’est autant une histoire de sport que de rencontres humaines et d’amitiés qui tiennent des années, et des années après.
  • Enfin, elles représentent la transmission, car c’est Doudou (Edouard Esneu-Doguet) qui me félicite sur la photo du haut et Saïd (Ben Driss) est juste devant moi sur la photo du bas. Ces deux gars sont mes modèles.

Sportivement,
Lucas